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Les enfants de l'Atlantide
7 novembre 2004

Chapitre 1 : Le Rêve

                                     

Rêve – 18 minutes :

Kathy-Lynn se réveilla en sursaut, le souffle court. Des gouttes de sueurs perlaient sur son front. Elle posa son regard sur la fenêtre. Au-dehors, l'orage éclatait et chaque éclair qui touchait le sol faisait vibrer les murs de la vieille maison de son oncle. La pluie tapait les vitres avec un bruissement inquiétant. En imaginant la fenêtre exploser sous la force de l'orage, Katlin frissonna. De nouveau, la peur la saisie, incontrôlable, comme toutes les fois où il y avait un orage. Elle tremblait de tous ces membres et ne pouvait penser à autre chose. Elle tenta d'atteindre sa lampe de chevet qui était juste à côté de son lit mais sa main ne semblait pas répondre à son cerveau ; elle était complètement paralysée par la peur.

«  Reprends-toi Katlin ! Reprends-toi ! » Songea-t-elle.

Elle respira doucement en fermant les yeux et essaya de se concentrer sur sa respiration. Une fois détendue, elle appuya sur l'interrupteur. La lumière de la petite lampe l'obligea à fermer les yeux quelques minutes mais la chaleur qu'elle dégageait la rassura immédiatement. Elle s'assit sur son lit et observa la photo encadrée de ces parents, décédés dans un accident de voiture un jour d'orage. Après leur mort, son oncle Kasey, le frère de son père, l'avait accueillit chez lui. Il était le seul membre de la famille Hecht qui s'entendait bien avec la mère de Katlin ; aussi n'avait-il pas hésité une seule seconde quand les médecins lui avaient demandé s'il pouvait héberger la jeune fille, le temps qu'elle se remette du choc. Finalement, il avait décidé de l'adopté afin de rendre tout cela légal au cas où quelqu'un de la famille demanderait sa garde. A l'époque, elle avait neuf ans et avait eut beaucoup de mal à accepter la mort de ces parents. La première année, tous les soirs, elle faisait le même cauchemar, celui où elle voyait ces parents dans leur voiture sur une route de montagne. Il pleuvait, la route était très glissante et sa mère n'était pas rassurée. Un éclair illuminait un cerf qui traversait la route, sa mère hurlait en le voyant et disait à son mari de freiner mais celui-ci n'arrivait pas à s'arrêter et la voiture partait dans le fossé…

Ce rêve, elle le faisait moins souvent maintenant.

Elle prit la photo dans ces mains pour mieux l'observer. Comme ils avaient l'air heureux… dessus, son père tenait Katlin dans ces bras et sa mère avait la tête posée sur l'épaule de son mari, et riait en regardant sa fille avec tendresse. Kathy-Lynn devait avoir tout juste trois ans lorsque la photo avait été prise et elle avait déjà des cheveux assez longs pour son âge.

Aujourd'hui, elle avait quinze ans, des cheveux blonds, coupés en dégradé il y a peu de temps au-dessus des épaules. Elle avait des yeux bleu-vert pétillants de malice; Kasey lui disait souvent qu'elle ressemblait beaucoup à sa mère, surtout quand elle riait.

Un coup de tonnerre la fit sortir de ces pensées et elle sursauta à tel point qu'elle faillit lâcher la photo. Sa lampe de chevet s'éteignit brusquement et son cœur se remit à battre à tout rompre. De nouveau cette peur incontrôlable la saisit; et lorsque la porte donnant sur le couloir s'ouvrit lentement en grinçant, elle crut que son cœur allait s'arrêter. Une faible lumière perçait derrière la porte entrouverte. Une main se posa sur la porte et l'intrus avança sa tête. C'était Kasey ! Le visage de son oncle était éclairé par la flamme vacillante d'une bougie. Ce menton volontaire, ces yeux noirs, ces cheveux sombres…aucun doute c'était lui ! Katlin se détendit et elle put enfin reprendre une respiration normale.

_ Kasey ! Tu m'as fait peur ! S'exclama la jeune fille, soulagée.

_ Désolé mais j'avais peur de te réveiller ! Tu veux une bougie ? Tout a disjoncté, dit-il de sa voix chaude et claire.

_ Oui, j'en veux bien une, comme ça je pourrais t'accompagner jusqu'au disjoncteur, je suppose que tu vas essayer de remettre le courant ?

Il s'approcha et lui tendit l'un des bougeoirs qu'il tenait dans sa main. Elle le prit et l'alluma grâce à la flamme de la bougie de Kasey. Katlin se leva et suivit son oncle dans le couloir. Il la précéda dans l'escalier en se retournant de temps en temps pour lui dire de faire attention à des objets qui traînaient sur les marches.

Kasey était assez grand et avait une carrure assez impressionnante qui lui donnait un air de garde du corps mais qui contrastait totalement avec son regard doux; Ainsi la peur qui l'avait complètement paralysée quelques minutes plus tôt, avait aussitôt disparue quand son oncle était arrivé. Que serait-elle devenue s'il n'avait pas été là ? Lorsqu'elle faisait des cauchemars, c'était lui qui venait la consoler ! Lorsqu'elle était triste, c'était encore une fois lui qui venait sécher ses pleurs ! Pour rien au monde elle n'aurait voulut habiter avec quelqu'un d'autre, même si Kasey était très occupé par son travail et y passait beaucoup de temps il avait toujours été là quand elle avait besoin de lui ! Les assistantes sociales qui leur rendaient souvent visites, s'inquiétaient des absences répétées de son oncle. Elles lui avaient posé la question plus d'une fois, mais la jeune fille leur affirmait que cela ne la dérangeait pas et qu'il s'occupait bien d'elle. Elles avaient fini par se résigner.

Une fois en bas, Katlin accompagna son oncle jusqu'au disjoncteur. En l'éclairant avec la bougie, elle put l'aider à remettre le courant. Ils remontèrent aussitôt dans leurs chambres respectives. Katlin s'allongea sur son lit et, l'orage s'étant calmé, s'endormit presque aussitôt.

Elle se trouvait au centre d'une forêt qui formait un cercle autour d'elle ; le feuillage des arbres  aux couleurs de l'automne formait une magnifique barrière rouge et or devant elle. Les feuilles mortes recouvraient le sol en formant une couche douce sous ces pieds nus. Katlin, se retournant laissa échapper un petit cri d'émerveillement. Un arbre gigantesque étendait ses racines énormes devant elle. Ses branches s'élevaient à une hauteur vertigineuse, elles semblaient pouvoir toucher le ciel ;  ces feuilles touffues, de la même couleur que les arbres de la forêt, recouvraient presque entièrement le cercle, formant ainsi un nouveau ciel rougeoyant. Elle s'approcha du tronc et passa sous les immenses racines sans avoir besoin de se baisser tout en regardant la pluie de feuilles mortes qui semblait tomber indéfiniment de l'arbre. Katlin mit une dizaine de minutes pour faire le tour de l'impressionnant tronc. Une fois revenue à son point de départ, elle monta sur l'une des racines et demeura ainsi à regarder le spectacle magnifique qui s'offrait à elle pendant un long moment.

Soudain, elle prit conscience que sa tenue n'était pas habituelle. Elle portait une longue robe blanche,  ses cheveux étaient subitement redevenus longs et maintenus en arrière par une pince très ancienne faite avec des os. Elle ne portait aucun bijou mis à part un pendentif accroché à une fine chaîne en argent qui était enroulé sur deux tours à son poignet. Sur le petit pendentif, étaient gravées des inscriptions ressemblant à un très ancien langage.

Mais, sentant que quelqu'un l'observait, elle arrêta là son observation et se retourna vivement. Katlin se retrouva nez à nez avec un tigre. Son pelage orangé rayé de noir était magnifiquement assortit au paysage de la forêt et contrastait avec le vert intense des yeux de ce dernier. C'était un mâle, ces grosses pattes étaient solidement ancrées dans le sol, et chacun de ces muscles était crispé ; il était près à bondir à la moindre attaque. Etrangement Katlin sentit que ce n'était pas d'elle qu'il avait peur et elle approcha doucement sa main. Celui-ci sembla se détendre et il avança sa tête pour qu'elle puisse le caresser. Elle fit glisser ces doigts sur le pelage doux et soyeux de l'animal qui se mit aussitôt à ronronner. Au moment où elle redressa la tête, elle s'aperçut que tout autour d'eux avait changé. Les arbres et la forêt étaient maintenant très loin mais les feuilles mortes recouvraient toujours le sol.

Elle se trouvait à présent dans ce que l'on pourrait appeler une  parcelle de paysage. La forêt, les arbres …se trouvaient dans un triangle qui s'élargissait au fur et à mesure. D'autres parcelles de paysages très différentes étaient placées juste à côté de la sienne et toutes se réunissaient en un  point flou. Au moment où elle observa la petite lumière qui s'en échappait, celle-ci s'intensifia et d'autres personnes apparurent chacun leur tour dans les parcelles, accompagnés d'animaux étranges.

Puis un être encore plus étrange apparut là où la lumière formait à présent un rayon blanc aveuglant. Il avait la peau d'un blanc nacré et ces cheveux argentés flottaient tout autour de lui comme le reste de son corps dans la lumière blanchâtre.  Ces yeux bleus semblaient trop clairs pour être réels. Tout en cet être attirait confiance pourtant,  en voyant son sourire, Katlin ne pu s'empêcher de frissonner. La créature n'ouvra pas une seule seconde sa bouche mais sa voie résonna dans la tête de Katlin et des autres.

_ Nous, les créatures du temps, honorons aujourd'hui notre promesse. Nous vous rassemblons en cette dimension pour vous rendre ce qui vous appartient car vous devez combattre l'ennemi. Il arrivera bientôt sur vos terres. Ce qui vous mettra tous en danger. Vous êtes les enfants de l'Atlantide, les derniers survivants de la cité perdue. Vos parents sont morts pour vous sauver. Grâce à vous l'Atlantide pourra peut-être renaître, il ne tient qu'à vous de suivre votre destinée. Les Atlantes ont laissé des indices pour vous, recherchez-les, trouvez-les, ils seront vos guides et vous mèneront sur les traces du passé mais aussi sur celle d'un futur plus proche que vous ne l'imaginez. Je serais celui qui vous livrera le premier indice mais aussi le second lorsque j'estimerais que vous serez prêts à le comprendre.

La créature s'arrêta un instant et leva ces longs bras en croix. Puis reprit son monologue d'une voix plus grave cette fois.

_ Voici le premier paragraphe des Manuscrits de l'Atlantide :

« Pour libérer ce qui a été supprimé,

Et révéler ce qui a été oublié,

Un rêve les réunira,

Et la nouvelle guerre commencera,

Leurs Dons leur seront rendus,

Pour que le Roi tant attendu,

Monte enfin sur le trône. »

Un grand silence s'installa après le discours de la créature. Katlin avait l'impression de connaître depuis longtemps les paroles que venait de réciter l'étrange être.  Pourtant elle n'arrivait pas à se souvenir ni de l'endroit où elle avait pu les entendre ni de quoi elles parlaient. Mais elle n'eut pas le temps de s'interroger davantage ; Des éclairs de différentes couleurs jaillirent des mains de la créature et traversèrent les corps de Katlin et des autres habitants des parcelles. Elle sentait l'éclair diffuser son énergie en elle. La créature commença à parler dans une langue inconnue et un claquement sonore se fit entendre.

Katlin se réveilla en sursaut dans sa chambre. Le silence le plus complet y régnait. Le rêve était tellement intense qu'il lui fallut un certain temps pour revenir à la réalité.  Lorsqu'elle se mit debout pour aller s'habiller, elle crut qu'elle allait s'évanouir. Sa tête lui parut soudain très lourde et elle eut l'impression que tout tournait autour d'elle. Elle dut s'agenouiller en attendant que son malaise passe.

_ Katlin ! Il est l'heure de se réveiller ! Viens prendre ton petit déjeuner ! Cria Kasey de la cuisine où il se préparait le repas de midi.

En entendant la voie de son oncle le mal de tête de la jeune fille s'évanouit aussi vite qu'il était apparut. Elle se leva en tremblant mais répondit d'un ton calme.

_ J'arrive dans deux minutes, je m'habille !

Cinq minutes plus tard, elle descendit l'escalier en lançant un « bonjour » sans grand enthousiasme. Kasey, surpris par son attitude, lui demanda si elle allait bien.

_ Oh ce n'est rien, ça va. J'ai juste fait un rêve étrange cette nuit, répondit-elle pensivement.

_ Katlin ! Soupira-t-il, arrête de t'inquiéter dès que tu fais un rêve bizarre…Tu te rappelles la fois où tu avais rêvé qu'il allait y avoir une guerre, tu avais tellement l'air affolé que ta mère y a presque cru.

_ Oui…c'était juste avant leur accident…

_ Eh ! Je veux que ce soir quand je rentre, tu ais remplacé ce sourire triste - qui ne te va pas du tout - par le plus joyeux que tu puisses afficher O.K ?

_ Promis ! Mais dépêche-toi, tu vas être en retard !

Il prit sa mallette de travail et couru jusqu'à sa voiture mais quelques secondes plus tard, il retourna dans la maison.

_ Aurais-tu oublié quelque chose ? Demanda Katlin d'un air malicieux en agitant les clefs de voiture de son oncle sous son nez.

_ Mes clefs ! Soupira-t-il. Qu'est-ce que je ferais sans toi !

_ Tu serais en retard tous les jours ? !

_ C'est vrai ! Ah au fait ! Ce sont tes derniers jours de vacances non ? Tu devrais en profiter pour aller te balader au Parc, qui sait ! Tu y croiseras peut-être Ely…

Quelques heures après le départ de Kasey, elle prit quelques cahiers pour réviser avant la rentrée et elle sortit. Devant la maison d'en face, était garé un camion de déménagement.

_ Les nouveaux emménagent ! Déclara la voisine qui coupait sa haie.

_ Je ne savais pas que cette maison avait été rachetée…

_ A vrai dire elle n'a pas vraiment été rachetée

_ Comment ça ?

_ Eh bien en fait, ils ont déjà habité ici il y a pas mal de temps, vous étiez pas encore ici, toi et ton oncle ; C'est pour ça que tu ne te rappelleras pas d'eux, mais moi je m'en souviens bien. Ce couple est partit quelques mois après la mort du père de Mr Brain, ça l'a drôlement affecté d'ailleurs ! Après ce décès il n'a plus jamais été le même…Ils sont donc partis avec leur fils, qui doit à peu près avoir ton âge je pense. Ensuite ils ont mis la maison en vente, mais elle n'a jamais été rachetée, j'ignore pourquoi, c'est pourtant une très belle maison…et maintenant voilà qu'ils reviennent, la vie est parfois étrange…

Une voiture passa devant la maison et s'y arrêta. Un garçon blond aux yeux bleus était assis à l'arrière, il devait tout juste avoir seize ans. Il avait un air calme, un peu ailleurs, comme s'il n'était pas vraiment là. Mais lorsque Katlin croisa le regard du garçon elle y vit une rage qui la fit frissonner. Il regardait d'un air absent le paysage défiler derrière la vitre.

Une femme et un homme sortirent de la voiture. L'homme avait un air dur, assez froid, et semblait sur les nerfs. La femme avait quant à elle, le même sourire triste que le garçon.

_ Sean, tu vas descendre de cette voiture ou je te flanque une raclée dont tu te souviendras, ça je te le promets ! Cria sèchement l'homme.

Le garçon sortit de la voiture, des écouteurs sur les oreilles, sûrement pour atténuer les cris de son père.

_ Ne t'inquiète pas pour ça, tes raclées ont s'en souviens déjà, t'as pas besoin de…

_ Tais-toi et enlève-moi ces écouteurs, aide plutôt ta mère !

Son père partit en prenant un carton et rentra dans la maison. Sa mère qui était restée jusque là en arrière, posa une main secourable sur l'épaule de son fils qui se dégagea vivement et partit à son tour en prenant un sac.

_ Quel gâchis ! Soupira à nouveau la voisine, ils étaient si gentils et heureux avant, un couple modèle. Tu les aurais vus à cette époque…tu ne les aurais jamais reconnus ! Enfin…je suppose que tu n'as pas que cela à faire que d'écouter les discours d'une vieille femme et puis moi il faut que j'aille préparer à manger, mon fils vient manger chez moi avec sa femme et son fils…

Katlin la remercia et partit au parc comme elle l'avait prévu. Elle y resta plusieurs heures à réviser des cours, à lire et à discuter avec des amis qu'elle croisait parfois au collège. Puis, comme elle commençait à s'ennuyer, elle décida de rentrer. Elle rassembla ces affaires et poussa le portail pour sortir du parc. Elle marchait le long de la route qui menait jusque chez elle lorsque quelqu'un lui fonça dessus. Ces cahiers tombèrent sur le sol et elle se serait écroulée sur le sol elle aussi si le garçon ne l'avait pas retenue.

_ Désolé, je n'ai pas regardé ou j'allais ! S'excusa le garçon qui l'avait empêché de tomber. Est-ce que ça va ? Tu ne t'ais pas fait mal ?

_ Non c'est bon ! Ça va, merci !

Il se baissa et commença à ramasser les cahiers éparpillés sur le trottoir. Katlin fit de même mais parmi ces cahiers elle trouva près d'elle une pochette en carton ouverte ; Des photographies d'orages et d'éclairs étaient étalées un peu partout autour de celle-ci. Elle les ramassa et les lui tendit.

_ Elles sont magnifiques ! C'est toi qui les as prises ? Demanda-t-elle en s'apercevant que le garçon était celui qui emménageait en face de chez elle.

_ Merci ! Oui, c'est un de mes passe-temps…

Il avait dit cela sans rougir ou montrer le moindre signe de gêne, mais elle sentit en regardant ces yeux qu'il était légèrement troublé.

_ Tu es nouveau ici, non ? On va sûrement être dans la même école.

_ Les nouvelles vont vite dans le quartier…

_ En fait j'habite juste en face de chez toi, j'ai vu le camion de déménagement, c'est pour ça que je suis au courant.

_ Alors on va être voisin ? C'est bon à savoir, dit-il avec un sourire malicieux.

Katlin aperçut un skate par terre ; il était décoré par des dessins de monstres mythologiques et d'autres créatures, qui n'était pas sans lui rappeler celui de son meilleur ami Samuel.

_ Tu fais du skate ?

_ Oui…mon deuxième passe-temps favori ! Dit-il en lui rendant ces livres.

_ Tu sais qu'il y a un skate-park dans le coin ? L'un de mes amis y va tout le temps, je peux te montrer où c'est si tu veux.

_ Ouais je veux bien ; Au moins j'aurais un refuge où aller me cacher pour échapper au déménagement !

Et à son père, pensa Katlin. Elle partit avec lui et l'accompagna jusqu'à celui-ci ; ils parlèrent longtemps ensemble mais à chaque fois que la conversation tournait autour de ce qu'il faisait avant de venir  à Naïade, il évitait soigneusement la question en changeant de sujet. A un moment elle avait cru voir comme un voile noir passer devant ces yeux, comme si cela lui rappelais de très mauvais souvenirs. Puis, comme il était tard, elle le laissa et rentra chez elle. Lorsqu'elle poussa la porte de sa maison, Kasey était en train de mettre la table.

_ Oh ! Je vois que tu as retrouvé le sourire ! Ça fait plaisir à voir, tu as passé une bonne journée visiblement ! Dit-il en riant.

_ Oui, très bonne. Et toi ta journée ? Comment ça a été ?

_ Tu sais, je me demande si je ne regrette pas d'avoir accepté ce travail à l'Institut. Ils sont vraiment bizarres dans ce centre de recherche ; il y a toute la partie supérieure que l'on ne peut visiter ainsi que le rez-de-chaussée ! Je ne vois vraiment pas pourquoi l'armée travaille avec nous sur ces recherches ! Enfin…tu as peut-être faim ?

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Commentaires
D
Add to my favorites !!!<br /> @++++++++++++
S
c un bon debut<br /> j'attends la suite ;-)<br /> <br /> <br /> mon blog : http://skylink.canalblog.com
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